Mus par une insatiable nécessité communicative, la Compagnie du Coin et ses musiciens à hauteur d’humain partagent refrains, mouvements de danse et rites quasi-dadaistes. LA CÉRÉMONIALE fend intelligemment la foule. Dans une chaleureuse atmosphère de confiance mutuelle, le spectateur se laissera subtilement embarquer. Peut-être même sera-t-il ravi de prendre part à l’émouvante absurdité de ce folklore.

La question de l’adresse public est un enjeu majeur dans toutes les créations de la Compagnie du Coin. Trouver le point de rencontre, embarquer le public dans des histoires, aventures musicales, absurdes et poétiques.

La Compagnie du Coin, par maison intemporelle et exempte de toute frontière, élargit son vocabulaire, et s’interroge : comment se traduit musicalement la fête de par le monde ?

Les morceaux de ce nouveau répertoire composés collectivement, s’inspirent librement de musiques recueillies aux quatre coins du globe : musiques vocales et flûtes du Dahomey (région de l’actuel Bénin), polyrythmies et polyphonies de trompes (Rara haïtiens, Gaga Dominicain, musiques de l’ethnie Banda de Centrafrique), banjos du Malawi, orchestres de guimbardes balinais (Genggong), fanfares mexicaines (style Banda Sinaloense)…

Emprunts aux gammes africaines, orientales, détournement des instruments occidentaux, textes scandés, chantés, multilingues, en question/réponse. La compagnie recombine ces éléments pour obtenir un son Saint-Coinnais, frais et actuel.

Parfait pour chanter l’arrivée du printemps, les bienfaits de la pluie, le plaisir de secouer ses pieds.