MPL en concert le samedi 7 juin 2025 à 20h30 sur la grande scène

Cédric, Manu, Arthur, Julien et Andreas forment ensemble le groupe MPL. En 2020, leur deuxième album L’Étoile les fait sortir de la confidence dans laquelle ils évoluaient jusqu’alors. Avec plus de 200 dates à leur actif, ils rassemblent un public grandissant et envisagent chaque concert comme un espace privilégié d’expression de leur identité artistique. Leur talent d’écriture évident séduit fans comme artistes, en témoigne le chanteur Ben Mazué qui fit appel à eux pour l’écriture du titre « Parents », figurant sur son dernier album. Ils s’apprêtent à sortir leur nouveau disque Bonhommes le 27 mai prochain, accompagné d’une tournée de concerts qui passera par le Trianon le 28 mai.

MPL c’est un parchemin qui se déroule comme un conte, une bande de cinq garçons attachants qui crient leurs sentiments face aux tempêtes. Des mélodies entêtantes, des textes poétiques débordant d’images et de paysages et puis la volonté d’en découdre avec les schémas imposés par la société. Des garçons d’aujourd’hui finalement, qui font fleurir les interrogations et qui osent devenir autre chose que ce que l’ancien monde attend d’eux. C’est dans cette perspective de perpétuel questionnement de leur masculinité et d’affirmation de leur sensibilité que naît le nouveau disque de MPL : Bonhommes.

MPL 2025

Ce dernier album marque un tournant dans la carrière du groupe, un élan vers l’intime, un peu moins de mystère, un peu plus de sincérité. Un livre ouvert de récits qui se chantent. On navigue entre les émois de ces cinq trentenaires à l’âme juvénile à travers les différents thèmes qu’abordent les chansons, parmi lesquels un hymne à la tendresse des garçons pour contrer la virilité abusive (« Bonhommes »), la disparition des êtres chers (« Sur une échelle »), l’avenir dans un monde post-réchauffement climatique (« Blanc »), le rêve parfois inaccessible d’un lieu à soi (« Maison ») ou encore la perte inexorable de la mémoire (« Souvenirs, Souvenirs, Souvenirs »). Une traversée de thèmes propres à une certaine tranche de vie qui pourra résonner en chacun.e d’entre nous. Des tourbillons de guitares, une basse et des battements électroniques, MPL fabrique la musique de son époque tout en brouillant les pistes du temps. Dans ce nouvel album, il y a un certain retour à l’innocence pour mieux grandir, une nostalgie heureuse précieuse et la volonté de récolter les souvenirs, les assembler comme des pièces de puzzle pour parvenir à bâtir la vie à venir.

Cet album, c’est un cri du coeur en haut des falaises, une collection de comptines qui brise les carapaces et révèle les membres du groupe dans ce qu’ils ont de plus sensible. C’est la fragilité qui fait la force, la vulnérabilité comme une armure. Ces cinq silhouettes fantômes, dos aux montagnes, qu’on devine sur la pochette du disque, ne tarderont pas à ôter les drapeaux sous lesquels ils se cachent pour se dévoiler à nous.

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